Actualité Aspiraterre France

Les Suceuses de l’Ouest font un tabac
Actualités La presse en parle Les Suceuses de l'Est

Les Suceuses de l’Ouest font un tabac

C’est un coup de pub aussi osé que réussi. Avec leurs camions rose bonbon, leur nom racoleur, les Suceuses de l’Ouest provoquent des réactions partout où elles passent. Attention, rien de graveleux derrière ce nom, il s’agit seulement d’une société de location d’aspiratrices-excavatrices, fonctionnant sur le principe d’un aspirateur industriel. Elles permettent en fait de faire du terrassement par aspiration.
Mais le moins que l’on puisse dire est que ces Suceuses de l’Ouest, basées à Aubergenville, ont révolutionné l’image de toute une profession. Jamais des engins de chantier n’auront été autant pris en photo, suscité des réactions hilares ou des bouches bées à leur passage. A Viroflay, les passants se souviennent encore de leur venue. « Avec leurs camions Barbie, on a été déçus, cela n’avait aucun rapport avec le bois de Boulogne, plaisante un riverain de l’avenue du Général-Leclerc. Plus sérieusement, ils auraient dû mettre des panneaux expliquant la technicité de leur machine. Cela aurait été intéressant. »
La gent féminine ne semble pas s’offusquer plus que cela de l’intitulé de la société. « Moi, cela m’a fait hurler de rire, confie une quinquagénaire qui travaille dans l’immobilier. J’ai pris une photo du camion et je l’ai envoyée à mes collègues en vacances. Et je n’ai pas été la seule à qui ces véhicules ont tapé dans l’œil. Une dame qui passait à vélo devant l’un des camions a failli rentrer dedans tellement elle était interloquée par le nom. Celui qui l’a inventé a eu une super idée. »
L’auteur de ce fabuleux coup de marketing : Marcel Lopez, 65 ans, responsable développement de cette entreprise, administrativement baptisée Aspiraterre France, forcément beaucoup moins sexy. « Aujourd’hui, grâce à ce nom, nous sommes connus partout en France et leader sur le marché. Et dans cette période de crise, nous sommes en plein essor, poursuit le chef d’entreprise, qui cherche de nouvelles applications à cette technique. Le patron se défend d’une attitude sexiste. « Notre but n’est pas du tout d’être dans le vulgaire ou l’avilissant. D’ailleurs, il existe ce genre de machines en milieu maritime. Elles sont appelées des Marie Salope », fait observer cet entrepreneur, qui a poussé son concept jusqu’au bout. Chacun des camions a été baptisé d’un prénom de femme. L’un s’appelle Monica en référence à Monica Lewinski, un autre Clara et la dernière venue Daniela. Et il envisage de faire porter à ses salariés des tenues de travail et des casques… roses. « Pour cela, il faudrait me payer très cher », confie un habitant de Viroflay. « C’est déjà le cas », assure Marcel Lopez. Les sept salariés recrutés pour cette activité ont pour la plupart plus que doublé leur salaire. « Ils ont une excellente technicité et travaillent beaucoup », justifie-t-il.
Source le Parisien

En continuant à utiliser le site, vous acceptez l’utilisation des cookies. Plus d’informations

Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer